Le Colombier ouvre ses portes à tout visiteur amoureux de la nature, des jardins, d’une nourriture de haute valeur nutritionnelle ou diététique, de soins et de pratiques saines. Un éden vert pour tous les âges à travers une promenade ludique et pédagogique pour se régénérer physiquement et mentalement à travers des jardins différents et complémentaires. L’ensemble du parc se définit comme un pôle touristique en complément de la Faïencerie de Gien et du Château-Musée d’Anne de Beaujeu, fille de Louis XI.

localisation

Situé dans la partie dite sauvage de la Loire, Gien est une étape qui relie Sully- sur-Loire et le pont-canal de Briare. A 1h30 en train ou en voiture de Paris. Les visiteurs sont moins nombreux sur cette Loire plus secrète, ce qui offre une qualité d’accueil loin du surtourisme

une journée au colombier

Le domaine du Colombier permet de faire une halte agréable pour se promener, pour déjeuner, diner et pour y dormir. Son restaurant « La Table Fleurie » vous invite à un repas en plein air, au bord des jardins d’eau, sous les vieux arbres, sur les terrasses de la grande piscine ou en salles suivant les saisons. Des jeux médiévaux permettent aux adultes et aux enfants de se mesurer joyeusement, à moins de choisir le solarium pour bronzer ou simplement se reposer.

les jardins culturels

Les jardins du Colombier se veulent à la fois sauvages et structurés avec les herbes folles et une nature exubérante sur une terre soigneusement protégée. Un espace de liberté et d’apprentissage à découvrir, chacun à son rythme et suivant ses envies. Les jardins culturels ont été pensé pour qu’enfants et adultes y trouvent du plaisir, des savoirs, de la détente et peut-être de la sagesse le long du sentier des philosophes du monde.

Les Jardins Charlemagne

Le grand personnage des jardins du Colombier est Charlemagne, en hommage aux jardins qu’il a inspiré à travers toute l’Europe. Si les bords de Loire sont plus connus par « François 1er et ses châteaux », on peut y opposer « Charlemagne et ses monastères ». Un empereur très connu par son nom, mais méconnu pour ce qu’il a apporté à son peuple . La preuve : aucun musée dédié à Charlemagne n’existe en France et en Europe, sauf celui d’Aix-la-Chapelle. Pourtant il fût l’empereur du Saint Empire Romain Germanique, le premier grand européen, un penseur avisé. Pour gérer son empire, il avait besoin de former des gestionnaires. A cette époque, les seuls érudits étant ecclésiastiques, il s’appuya sur les monastères pour l’éducation des jeunes aristocrates.

LES JARDINS IMPOSÉS PAR CHARLEMAGNE

En parfait visionnaire, Charlemagne va édicter des capitulaires sur tous les sujets (fiscaux, agricoles, militaires, religieux...). Le « Capitulaire de Villis » développe les bases pour une nouvelle agriculture depuis les trois jardins :

  • l’Herbularius - le jardin des simples, celui des plantes médicinales 

  • l’Hortus - le potager pour bien se nourrir de « soupes potagères » 

  • le Viridarium - le verger 

Tous les domaines royaux et les monastères auront l’obligation de cultiver ces jardins à travers 94 plantes, dont 73 herbes et légumes, 16 arbres fruitiers, 5 plantes textiles et tinctoriales. Les moines vont ainsi développer des jardins pour se nourrir, mais aussi pour soigner, en créant des potions, des élixirs, des boissons (tisanes, et même alcools).

  • Les jardins sont structurés en carrés : les herbes et légumes cultivés sont séparés par des bordures de planches, des tressages en osier ou châtaignier, parfois par des structures en pierres. Cette séparation permet de mieux suivre l’évolution des plantations et de ne pas se tromper par exemple entre le cerfeuil et la cigüe.

  • Cette nouvelle agriculture va être enseignée à tous les niveaux. Les paysans en visitant les jardins des monastères vont s’inspirer de ce qu’ils voient, parfois aidés par les conseils de certains moines. Dans les petits villages, le « jardin de curé » servira aussi de modèle. Par cette organisation, Charlemagne développe une éducation et un nouveau savoir-faire dans toutes les campagnes. 

Le quatrième jardin

N’oublions pas un quatrième jardin, « le cloître » vu comme un jardin méditatif construit en forme de croix. Le cloître va devenir l’espace incontournable d’un monastère.  

les jardins culturels

Les jardins du Colombier se veulent à la fois sauvages et structurés avec les herbes folles et une nature exubérante sur une terre soigneusement protégée. Un espace de liberté et d’apprentissage à découvrir, chacun à son rythme et suivant ses envies. Les jardins culturels ont été pensé pour qu’enfants et adultes y trouvent du plaisir, des savoirs, de la détente et peut-être de la sagesse le long du sentier des philosophes du monde.

Les Jardins Charlemagne

Le grand personnage des jardins du Colombier est Charlemagne, en hommage aux jardins qu’il a inspiré à travers toute l’Europe. Si les bords de Loire sont plus connus par « François 1er et ses châteaux », on peut y opposer « Charlemagne et ses monastères ». Un empereur très connu par son nom, mais méconnu pour ce qu’il a apporté à son peuple (à part l’école). La preuve : aucun musée dédié à Charlemagne n’existe en France et en Europe, sauf celui d’Aix-la-Chapelle. Pourtant il fût l’empereur du Saint Empire Romain Germanique, le premier grand européen, un penseur avisé. Pour gérer son empire, il avait besoin de former des gestionnaires. A cette époque, les seuls érudits étant ecclésiastiques, il s’appuya sur les monastères pour l’éducation des jeunes aristocrates. De même, pour sa révolution agricole, où il imposa dans tous les monastères 73 plantes et une architecture de trois jardins. Les jardins du Colombier ne sont pas médiévaux, mais ils gardent en mémoire l’histoire et la sagesse de ces jardins médiévaux, porteurs d’un savoir toujours valable aujourd’hui.